when we think of racism and oppression, the picture that comes to our mind is the one meted out by Europeans or those of european ancestry against the native people of the land or immigrants. Very seldom we hear of the injustices committed against the natives of Southern Africa.. The San or they used to be referred as Bushmen. Those of us who have visited the San, in my case I have visited their country in Namibia four times, it is so obvious how the local African population, whether Herrero, Ovango or Kavango treat the San.. so it was nice to read this triumph of the San over the Botswana government regarding the rights to their water..
A friend of mine Professor Hichcock has been involved in the land rights of the Botswana San for many years and I am sure he would be happy with the news.thank you, blogger Jenny for posting this good news...
Au Botswana, les Bushmen du Kalahari obtiennent le droit à l'eau
Le 21 juillet 2010, la Haute cour du Botswana refusait aux Bushmen le droit d'accéder à l'unique point d'eau situé sur leur réserve, scellé par les autorités depuis 2002. Jeudi 27 janvier, la Cour d'appel botswanaise a rejeté ce verdict, estimant que l'attitude du gouvernement à l'égard des Bushmen équivalait à un « traitement dégradant » contraire à la Constitution.
Une « déchirante histoire de souffrance et de désespoir »
Les Bushmen ont désormais le droit d'utiliser leur ancien puits et d'en forer de nouveaux. Le gouvernement botswanais, quant à lui, est redevable des frais du procès en appel engagé par les Bushmen. Tel est le verdict final de la Cour d'appel.
A l'annonce de cette décision, un porte-parole bushman a déclaré :
« Nous sommes très heureux que nos droits soient enfin reconnus. Cela fait si longtemps que nous attendons ce moment. Comme tout être humain, nous avons besoin d'eau pour vivre. Nous avons aussi besoin de notre terre. Nous prions pour que le gouvernement nous traite désormais avec le respect qu'il nous doit. »
Depuis leur expulsion en 2002, et malgré un premier procès gagné en 2006, les Bushmen ne pouvaient jusqu'à présent accéder à l'unique point d'eau situé sur leur territoire et se voyaient obligés de parcourir 480 km aller-retour pour s'approvisionner en eau.
Face à cette injustice, ils avaient intenté un second procès au gouvernement, procès qui s'était soldé par un échec en première instance. En rendant son verdict en faveur du gouvernement, le juge Walia qui présidait alors l'audience avait affirmé : « Si les Bushmen vivent dans l'inconfort, ils ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes. » Un verdict désormais inacceptable pour la Cour d'appel.
Une terre touristique et riche en diamants
Pour Sophie Baillon, porte-parole de Survival International, rien n'est encore joué, mais « nous espérons désormais que le gouvernement respectera ce verdict et qu'il autorisera les Bushmen à rouvrir leur puits ».
Or, si le gouvernement essaie par tous les moyens d'empêcher les Bushmen de vivre sur ce territoire, en condamnant leur puits d'eau et en interdisant la chasse alimentaire dans la réserve, c'est parce que celui-ci peut lui être profitable.
En effet, après l'implantation d'un lodge touristique, les autorités du pays viennent de donner l'autorisation à la compagnie Gem Diamonds d'exploiter un gisement de diamants d'un potentiel de 3 milliards de dollars.
Et bien que la compagnie affirme que les Bushmen sont favorables à la mine, ces derniers estiment n'avoir reçu aucune information indépendante sur les impacts potentiels d'une telle exploitation.